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Un gynécologue peut-il prescrire un arrêt de travail en France ?

Le travail d’un gynécologue ne se limite pas au suivi de grossesse ni à des examens de prévention. Il joue aussi un rôle important dans la prise en charge de nombreuses pathologies féminines. Parfois, certaines de ces maladies peuvent être invalidantes. Dans certaines situations, l’état d’une patiente peut nécessiter un arrêt de travail temporaire. Il arrive que la patiente ait besoin de repos, en plus des soins. Mais est-ce qu’un gynécologue peut prescrire un arrêt de travail ?

La réponse est oui. Un médecin gynécologue est habilité à délivrer un arrêt maladie si l’état de santé de la patiente le justifie. Toutefois, cette possibilité est encadrée par des règles strictes, et elle dépend du contexte médical. Découvrez dans quels cas le gynécologue peut prescrire un arrêt. Cet article vous renseigne également sur comment procéder pour obtenir ce droit. Enfin, découvrons ensemble ce qu’en pense l’Assurance maladie.

Sommaire

  1. Dans quels cas un gynécologue peut-il délivrer un arrêt maladie ?
  2. Peut-on obtenir un arrêt de travail pour fatigue ou stress lié à la grossesse ?
  3. Quelle est la procédure pour se faire prescrire un arrêt par un gynécologue ?
  4. FAQ

Dans quels cas un gynécologue peut-il délivrer un arrêt maladie ?

Un gynécologue est un médecin spécialiste reconnu par la Sécurité sociale. À ce titre, il peut délivrer un arrêt de travail pour toute affection relevant de son champ de compétences. Contrairement aux idées reçues, cette possibilité n’est pas limitée aux grossesses compliquées. Elle concerne de nombreuses pathologies gynécologiques nécessitant un repos temporaire.

Est-ce possible en dehors d’une grossesse (règles douloureuses, pathologies, etc.) ?

Oui. Les troubles gynécologiques chroniques ou des douleurs aiguës sont des motifs d’arrêt maladie. C’est du ressort du gynécologue. C’est le cas par exemple dans les situations suivantes :

  • Règles très douloureuses (dysménorrhées sévères). Ces douleurs intenses peuvent provoquer une fatigue extrême, des vertiges et des nausées. Ces conditions rendent impossible le maintien au travail.
  • Endométriose. Cette maladie chronique provoque des douleurs pelviennes invalidantes. Le gynécologue peut alors prescrire un arrêt. La prescription peut être faite lors des crises douloureuses. L’arrêt est aussi possible après une intervention chirurgicale pour endométriose.
  • Kystes ovariens. L’arrêt de travail devient nécessaire lorsque les kystes sont volumineux. Le patiente obtient aussi du repos s’ils entraînent des complications. C’est aussi le cas après une ponction ou une ablation.
  • Infections gynécologiques graves. La salpingite (infection des trompes de Fallope) nécessite un traitement antibiotique. Le repos strict est prescrit.

Ces arrêts permettent aux patientes de récupérer physiquement et d’éviter l’aggravation des symptômes.

Peut-on obtenir un arrêt de travail pour fatigue ou stress lié à la grossesse ?

Oui. La grossesse entraîne des bouleversements hormonaux et physiques qui peuvent provoquer :

  • fatigue intense,
  • troubles du sommeil,
  • nausées sévères (hyperémèse gravidique),
  • stress émotionnel important.

Dans ces cas, le gynécologue peut juger utile de prescrire un arrêt de travail temporaire. L’objectif est d’éviter que l’état de santé de la future mère ne se détériore. Ces arrêts sont plus fréquents quand la patiente exerce un métier pénible physiquement. C’est aussi le cas des patientes avec des horaires de travail irréguliers.

Quels motifs sont considérés comme légitimes par l’Assurance maladie ?

Pour bénéficier des indemnités journalières, l’arrêt doit être justifié par une raison médicale reconnue. L’Assurance maladie considère comme légitimes :

  • les pathologies gynécologiques avérées (endométriose, fibromes, kystes, infections) ;
  • les grossesses pathologiques (hypertension, diabète gestationnel, menace d’accouchement prématuré) ;
  • les suites d’une chirurgie gynécologique ;
  • les troubles psychologiques consécutifs à une fausse couche ou une IVG.

Le gynécologue doit mentionner le motif sur l’arrêt transmis à l’Assurance maladie. Les détails ne sont cependant pas obligatoires pour ne pas compromettre le secret médical.

Quelle est la procédure pour se faire prescrire un arrêt par un gynécologue ?

Faut-il une consultation physique ou la téléconsultation suffit-elle ?

L’arrêt de travail peut être prescrit :

  • lors d’une consultation en cabinet, après un examen clinique complet ;
  • en téléconsultation, mais cette option est surtout réservée aux renouvellements ou prolongations d’un arrêt déjà en cours.

Pour un premier arrêt, le gynécologue préfère généralement une rencontre en personne. Cela lui permet d’évaluer précisément l’état de santé de la patiente.

Que peut-on dire à son gynécologue pour justifier un arrêt légitime ?

Exprimer clairement vos symptômes est essentiel. N’hésitez pas à décrire :

  • l’intensité des douleurs,
  • leur impact sur votre sommeil et votre concentration,
  • les contraintes physiques de votre emploi.

Ces éléments permettent au praticien d’apprécier la nécessité et la durée de l’arrêt.

Peut-on obtenir un arrêt de travail après une IVG médicamenteuse ou une fausse couche ?

Oui. L’IVG et la fausse couche sont des des événements éprouvants sur le plan physique et psychologique. Ils justifient un repos. Le gynécologue peut prescrire :

  • 2 à 7 jours d’arrêt après une IVG médicamenteuse,
  • 1 à 2 semaines après une fausse couche, selon les besoins.

Quelle est la durée d’arrêt habituellement prescrite dans ces cas spécifiques ?

  • Règles douloureuses : 1 à 3 jours.
  • Endométriose : de 3 jours (pour une crise) à 3 semaines après chirurgie.
  • Grossesse compliquée : plusieurs jours ou un arrêt prolongé jusqu’au congé maternité.
  • Fausse couche : 1 à 2 semaines en moyenne.

FAQ

Quel médecin peut mettre en arrêt de travail ?

Tout médecin (généraliste, spécialiste) peut prescrire un arrêt maladie si la situation le justifie médicalement.

Quel professionnel peut prescrire un arrêt de travail ?

Seuls les médecins peuvent le faire. Les sages-femmes sont autorisées uniquement pour les arrêts en lien avec la grossesse.

Qui fait un arrêt pour femme enceinte ?

Le médecin traitant, le gynécologue ou la sage-femme peuvent prescrire un arrêt si la grossesse entraîne des symptômes invalidants.

Peut-on demander un arrêt de travail préventif en début de grossesse ?

Oui. Le gynécologue peut proposer un arrêt préventif pour réduire les risques. C’est le cas si la patiente présente des antécédents médicaux (fausses couches, grossesse à risque). Les conditions de travail difficiles sont également des motifs valides.

Combien de temps peut durer un arrêt prescrit par un gynécologue ?

La durée de l’arrêt dépend de la pathologie. La femme enceinte peut avoir un repos de 48 heures pour une douleur passagère. Le gynécologue peut cependant prescrire plusieurs semaines d’arrêt pour certains cas : grossesse compliquée, risque d’avortement, intervention chirurgicale…

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