Comment devenir médecin au Japon en tant qu’étranger ?
Le Japon fascine autant par sa culture que par la rigueur de son système de santé. Pour de nombreux professionnels médicaux, devenir médecin au Japon est un défi ambitieux. Cela représente une opportunité unique d’exercer dans un pays technologiquement avancé. Le Japon est aussi un pays très exigeant en matière de réglementation.
Langue, examens, reconnaissance des diplômes, visas… Le parcours d’un médecin étranger souhaitant s’installer au Japon est long et technique. Il demande une préparation minutieuse.
Avec ce guide, découvrez toutes les étapes pour exercer la médecine au Japon : reconnaissance des qualifications, conseils pratiques pour s’intégrer dans le paysage médical local… Étudiant, praticien expérimenté ou simplement curieux… ce document permet d’évaluer la faisabilité de votre projet, en toute clarté.
Sommaire
- Est-il possible pour un non-japonais d’exercer la médecine au Japon ?
- Quelles sont les conditions pour exercer légalement en tant que médecin ?
- Peut-on travailler comme médecin sans pouvoir prescrire ?
- Quel est le parcours d’un étudiant qui souhaite faire ses études de médecine au Japon ?
- Quelles sont les meilleures universités de médecine au Japon ?
- Combien coûtent les études de médecine dans le pays ?
- Quel est le salaire moyen d’un médecin au Japon ?
- Y a-t-il une demande pour des médecins étrangers au Japon ?
- Quels conseils concrets pour s’installer au Japon en tant que médecin ?
- Quelles alternatives si l’on ne peut pas exercer pleinement comme médecin ?
- Quelles difficultés faut-il anticiper avant de se lancer ?
- FAQ
Est-il possible pour un non-japonais d’exercer la médecine au Japon ?
Exercer la médecine au Japon en tant qu’étranger est théoriquement possible. C’est toutefois un véritable parcours du combattant. En effet, la réalité administrative et linguistique sont les principaux obstacles à franchir. Le Japon reconnaît très peu de diplômes médicaux étrangers. Même les diplômes acquis dans des pays développés comme la France, le Canada ou les États-Unis ne sont pas reconnus. Le pays n’a pas de système d’équivalence automatique pour les diplômes médicaux étrangers
Pour être autorisé à exercer, tout praticien doit obtenir une licence japonaise d’exercice. Il doit pour cela passer des examens nationaux. Le niveau de japonais médical requis est aussi extrêmement élevé. Tous les actes médicaux se font exclusivement en japonais.
Les opportunités existent néanmoins dans certaines structures médicales internationales. Le domaine de la recherche peut aussi constituer une issue. L’accès aux fonctions cliniques reste fortement encadré. C’est presque impossible pour les non-résidents n’ayant pas suivi le cursus complet au Japon.
Quelles sont les conditions pour exercer légalement en tant que médecin ?
Pour pratiquer légalement, le diplôme en médecine ne suffit pas. Le Japon impose une série de contrôles et d’examens rigoureux.
Faut-il repasser un diplôme ou une équivalence japonaise ?
- Pour pratiquer la médecine au Japon, les autorités exigent un diplôme reconnu localement. Même avec un doctorat de médecine, vous devez repasser les examens nationaux japonais. Cette évaluation est organisée par le ministère japonais de la Santé, du Travail et des Affaires sociales.
- Si le diplôme est validé, vous devez encore obtenir l’autorisation d’exercer, appelée ishi menkyo (licence médicale). Elle est conditionnée par la réussite de l’examen national japonais.
Quels examens sont requis pour être reconnu comme médecin ?
Le principal examen à valider est le National Medical Practitioners Qualifying Examination. Cet examen évalue l’ensemble des compétences en lien avec la pratique médicale japonaise. En plus de ce test, le candidat doit fournir de nombreux documents traduits et validés, comme :
- une copie certifiée du diplôme de médecine,
- un rapport d’expérience professionnelle,
- un test linguistique,
- parfois une lettre de parrainage d’un établissement local.
- Ce processus peut prendre plusieurs mois, voire plusieurs années. Le délai repose sur la complexité du dossier et du degré de préparation linguistique.
- H3 : Est-il nécessaire de parler couramment le japonais médical ?
- La maîtrise de la langue japonaise est impérative. Les examens, les stages cliniques et la pratique quotidienne… sont faits exclusivement en japonais. Une maîtrise orale, écrite et technique du japonais est alors indispensable. Vous devez obtenir le niveau le plus élevé N1 via le JLPT (Japanese Language Proficiency Test).
Peut-on travailler comme médecin sans pouvoir prescrire ?
Certains médecins peuvent intervenir sans disposer des pleins droits de prescription. Il existe néanmoins quelques alternatives possibles. En effet, certains rôles sont accessibles aux médecins étrangers en attente de reconnaissance officielle.
Quelle différence entre consultation et prescription au Japon ?
Le système de santé japonais sépare distinctement consultation médicale et droits de prescription. Certaines structures internationales ou ONG médicales peuvent recruter des médecins étrangers. Ils interviennent en tant que consultant ou expert médical. Toutefois, ils ne peuvent pas délivrer d’ordonnances. Les actes médicaux engageant une responsabilité légale sont aussi interdits.
Quel statut pour les médecins étrangers dans les cliniques internationales ?
Certaines cliniques internationales situées dans des grandes villes (Tokyo, Osaka…) proposent des services multilingues pour les expatriés. Elles recrutent des médecins étrangers dans le cadre de partenariats ou de contrats limités. notamment dans les domaines suivants :
- consultations préventives ou éducatives,
- accompagnement psychologique ou nutritionnel,
- coordination de soins entre patients étrangers et médecins japonais.
- La prescription est un acte réservé aux praticiens titulaires d’une licence japonaise. Il est rare de pouvoir exercer en toute autonomie sans avoir suivi le cursus réglementaire local.
Quel est le parcours d’un étudiant qui souhaite faire ses études de médecine au Japon ?
Faire ses études de médecine au Japon requiert un engagement long et soutenu. Voici un aperçu clair du cursus, de l’admission jusqu’à la résidence.
Combien d’années faut-il pour obtenir son diplôme au Japon ?
Le parcours de médecine au Japon est long et structuré. Il se compose de deux cycles universitaires. Un stage post-universitaire (résidence hospitalière) est aussi obligatoire :
- 6 années d’études médicales à l’université (2 années de tronc commun + 4 années spécialisées),
- puis 2 années de formation clinique supervisée dans des hôpitaux universitaires.
- L’ensemble du cursus s’étale donc sur 8 années.
Quelles sont les étapes académiques de la formation médicale ?
Voici les principales étapes :
- Admission à l’université médicale : via un concours d’entrée exigeant, souvent après une année préparatoire.
- Cycle fondamental (2 ans) : sciences de base, anatomie, biochimie, physiologie…
- Cycle clinique (4 ans) : pathologies, pharmacologie, éthique, et stages pratiques.
- Formation post-universitaire (2 ans) : stage clinique obligatoire (résidence généraliste).
Les étudiants passent ensuite l’examen national d’obtention de la licence médicale (kokusai ishi shiken).
Quelle est la réalité des études de médecine pour un étudiant étranger ?
Le nombre d’étrangers admis dans les facultés de médecine japonaises est très limité. L’enseignement se fait 100% en japonais (cours magistraux, manuels, examens).
Les barrières linguistiques et culturelles sont fortes. Les étudiants doivent démontrer une motivation exceptionnelle. un excellent dossier académique et une maîtrise avancée du japonais dès l’admission. Des programmes d’accompagnement existent, mais ils restent marginaux.
Quelles sont les meilleures universités de médecine au Japon ?
Le Japon compte plusieurs universités prestigieuses qui forment de futurs médecins.
Existe-t-il des programmes accessibles aux francophones ou anglophones ?
Presque toutes les formations médicales au Japon sont proposées en japonais. Cela concerne aussi bien les cours que les examens et les stages. Il existe toutefois quelques rares programmes anglophones. Ils sont proposés dans certaines universités privées ou dans le cadre de partenariats internationaux. Cependant, ils ne délivrent pas de diplôme permettant de passer l’examen national japonais.
Ainsi, un francophone souhaitant suivre ses études de médecine au Japon devra généralement :
- atteindre un niveau élevé en japonais (niveau JLPT N1 conseillé),
- réussir un examen d’entrée très compétitif,
- suivre un cursus totalement intégré avec les étudiants japonais.
Pour un médecin généraliste en France, c’est un point d’entrée pour mieux comprendre le système médical local. Cela permet d’entamer une transition vers une équivalence ou un emploi en lien avec la médecine.
Comment postuler à une université japonaise ?
La procédure dépend de chaque université, mais elle comporte souvent les étapes suivantes :
- dépôt de dossier avec traduction certifiée des diplômes,
- test d’aptitude académique (EJU : Examination for Japanese University Admission),
- entretien en japonais,
- preuve de solvabilité ou bourse d’études.
Certaines universités exigent également :
– une lettre de recommandation
– des tests médicaux
– une preuve d’inscription à des cours préparatoires (rônin gakusei).
Quelles sont les exigences de visa étudiant et les démarches ?
Pour s’inscrire à une université de médecine japonaise, un visa étudiant longue durée est obligatoire. Pour l’obtenir, il faut fournir :
- une lettre d’admission officielle,
- la preuve de ressources suffisantes (environ 10 000 € à 15 000 € par an),
- un passeport en cours de validité,
- un garant ou organisme d’accueil au Japon.
Ce visa offre une couverture santé minimale. Dans certains cas, l’étudiant peut pratiquer un emploi à temps partiel limité à 28h/semaine. L’instruction peut durer, il est essentiel de commencer les démarches plusieurs mois à l’avance.
Combien coûtent les études de médecine dans le pays ?
Étudier la médecine au Japon représente un investissement important. Prenez connaissance des frais de scolarité et des dépenses à prévoir pour bien préparer votre budget.
Quel est le prix moyen d’une année d’études médicales ?
Les frais de scolarité au Japon varient selon le type d’établissement.
- Universités publiques : entre 500 000 et 550 000 yens/an (soit environ 3 200 à 3 500 €),
- Universités privées : entre 1 500 000 et 4 000 000 yens/an (environ 9 500 à 25 000 €), voire plus dans certains cas.
À cela s’ajoutent des frais d’admission (entre 2 000 et 4 000 €), des frais d’inscription annuelle, et des dépenses annexes (matériel, manuels, blouse, stages…).
Les écoles privées sont-elles plus accessibles ou plus coûteuses ?
Les écoles privées sont plus accessibles sur le plan administratif, surtout pour ceux qui ne parlent pas japonais. Certaines proposent des parcours d’accompagnement linguistique ou des cours en anglais partiels.
Cependant, elles restent beaucoup plus coûteuses que les établissements publics. Il faut également vérifier le diplôme délivré. Il faut qu’il permette de passer le National Medical Practitioners Qualifying Examination.
Quel est le salaire moyen d’un médecin au Japon ?
La rémunération des médecins au Japon varie selon plusieurs critères. Cette section vous donne une idée précise des revenus moyens, selon la spécialité et l’expérience.
Existe-t-il une différence selon la spécialité ou la localisation ?
Le salaire d’un médecin au Japon dépend de nombreux facteurs, notamment :
- la spécialité médicale (chirurgie, pédiatrie, médecine interne, etc.),
- le type d’établissement (hôpital public, clinique privée, centre universitaire…),
- la région d’exercice (les zones rurales offrent parfois des primes à l’installation),
- et bien sûr, l’expérience professionnelle.
En moyenne, un médecin japonais gagne entre 10 et 20 millions de yens par an, soit environ 65 000 à 130 000 € bruts annuels. Un spécialiste expérimenté peut atteindre, voire dépasser, les 25 millions de yens/an (environ 160 000 €).
Les salaires sont généralement plus élevés dans le secteur privé. Les charges et responsabilités peuvent aussi être plus lourdes.
Les médecins étrangers sont-ils rémunérés différemment ?
La rémunération d’un médecin étranger n’est pas différente d’un médecin local (japonais). Seulement, les médecins étrangers doivent être reconnus officiellement par l’État japonais. Pour cela, ils doivent obtenir la validation de leurs équivalences et réussir les examens requis. L’accès à des postes à haute responsabilité repose sur deux critères. Le praticien a une maîtrise parfaite du japonais médical et une intégration dans le système hospitalier local.
Y a-t-il une demande pour des médecins étrangers au Japon ?
Le Japon fait face à des défis démographiques qui impactent ses besoins en personnel médical. Découvrez quelles spécialités recrutent et les opportunités pour les médecins étrangers.
Quelles sont les spécialités les plus recherchées ?
Le Japon voit ses besoins en soins augmenter considérablement. Le pays est en effet confronté à un vieillissement démographique rapide. Certaines spécialités médicales sont particulièrement en tension :
- la gériatrie,
- la médecine générale (en zone rurale),
- la pédiatrie,
- la psychiatrie,
- et les urgences.
Le pays connaît-il une pénurie dans certains domaines médicaux ?
Oui, certaines régions rurales du Japon souffrent d’une véritable désertification médicale. Les hôpitaux de ces zones proposent même des primes d’installation. Ils offrent des conditions avantageuses pour attirer des praticiens, y compris étrangers.
Quels conseils concrets pour s’installer au Japon en tant que médecin ?
S’installer au Japon nécessite une bonne préparation administrative et culturelle. Voici quelques pistes pour faciliter votre intégration et vos démarches.
À qui s’adresser pour obtenir des informations fiables ?
Pour exercer la médecine au Japon, il est crucial de s’informer auprès des autorités officielles.
- Ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales (MHLW), les textes réglementaires et les examens.
- Japan Medical Association (JMA), pour les informations liées à la profession médicale.
- JAPAN FOUNDATION ou ambassades japonaises, les conditions de visa et les exigences linguistiques.
Certaines universités japonaises disposent d’un bureau international. Ils peuvent accompagner les étudiants ou professionnels de santé dans leurs démarches.
Comment entrer en contact avec des praticiens déjà installés ?
Avant un projet d’installation, il est pertinent d’échanger avec des médecins francophones déjà installés au Japon. Pour cela, plusieurs solutions existent :
- Rejoindre des groupes d’entraide sur les réseaux sociaux ou forums spécialisés (ex. : médecins expatriés, vie au Japon).
- Participer à des conférences internationales en médecine ou à des webinaires sur les équivalences.
Prendre contact via les chambres de commerce françaises au Japon. Elles peuvent orienter vers des professionnels de santé francophones installés localement.
Existe-t-il des associations ou des réseaux de médecins francophones ?
Oui, il y a le Réseau des Médecins Francophones d’Asie et certaines antennes régionales de la Francophonie médicale. Ces associations regroupent des professionnels exerçant à l’étranger, y compris au Japon. Ces réseaux permettent :
- de partager des expériences sur l’installation,
- d’avoir des informations à jour sur les équivalences,
une mise en relation avec des cliniques ou établissements recherchant des praticiens multilingues.
Quelles alternatives si l’on ne peut pas exercer pleinement comme médecin ?
Même sans licence complète, il existe des métiers liés à la médecine accessibles aux professionnels étrangers.
Peut-on envisager des postes dans la recherche ou l’enseignement ?
Le médecin étranger peut se tourner vers d’autres voies compatibles avec sa formation médicale :
- La recherche médicale. Certains centres universitaires japonais recrutent des chercheurs (en biologie, en neurosciences, en pharmacologie, en épidémiologie…). Un doctorat ou une expérience de recherche préalable est souvent requis.
- L’enseignement médical ou paramédical. Les médecins étrangers peuvent devenir formateurs en sciences de la santé. Ces postes sont disponibles auprès de certaines institutions privées ou internationales. Ils permettent de valoriser l’expertise sans passer par la reconnaissance des diplômes.
Quelles carrières médicales compatibles avec un diplôme étranger ?
Plusieurs fonctions sont accessibles aux professionnels de la santé étrangers. Elles sont possibles même sans équivalence.
- Coordinateur médical ou responsable clinique. Des cliniques internationales accueillent des expatriés.
- Consultant santé pour des ONG ou entreprises japonaises menant des projets internationaux.
Expert médical. Dans l’industrie pharmaceutique ou dans le domaine des dispositifs médicaux (clinical trials, affaires réglementaires…).
Quelles difficultés faut-il anticiper avant de se lancer ?
Avant de tenter l’aventure japonaise, il est important de connaître tous les obstacles à franchir : obstacles linguistiques, culturels et administratifs…
Le système de santé japonais est-il ouvert aux étrangers ?
Le système de santé japonais est efficace et très structuré. Il reste toutefois relativement fermé aux praticiens étrangers. La première barrière est linguistique. En effet, les patients, majoritairement des japonais, s’attendent à consulter en japonais. À cela s’ajoute la barrière culturelle et réglementaire dans un cadre très normé.
Par ailleurs, le rythme de travail au Japon est connu pour être intense. Cela peut représenter un choc pour les médecins étrangers. Ces professionnels sont habitués à un équilibre vie personnelle/professionnelle plus souple.
Quels sont les obstacles linguistiques, culturels et administratifs ?
Pour espérer exercer pleinement comme médecin au Japon, il faut maîtriser le japonais médical à l’écrit et à l’oral. Il doit être capable d’interagir avec les patients. Ensuite, les dossiers médicaux et les protocoles hospitaliers sont tous en japonais. Enfin, la communication avec l’équipe soignante se fait aussi en langue locale.
En parallèle, il y a le processus administratif qui est long et exigeant : reconnaissance de diplôme, inscription aux examens nationaux, validation des équivalences, obtention de visa professionnel… Les candidats doivent aussi fournir des preuves de moralité et de formation continue.
FAQ
Comment puis-je faire de la médecine au Japon ?
Pour exercer la médecine au Japon, il y a plusieurs étapes à franchir. La première est d’obtenir la reconnaissance officielle du diplôme par le ministère de la Santé japonais. Par la suite il faut passer et réussir l’examen national japonais de médecine. Le praticien doit également justifier d’un niveau élevé en japonais médical. La procédure est complexe et s’adresse à des candidats très motivés, prêts à s’investir dans une longue démarche.
Puis-je devenir médecin au Japon ?
Oui, mais cela dépend de votre parcours. Si vous êtes médecin diplômé à l’étranger, il faudra passer par un processus de validation (traduction certifiée des diplômes, reconnaissance par la MHLW, réussite des examens médicaux japonais…) Si vous êtes étudiant, vous pouvez choisir d’étudier la médecine directement au Japon.
Quel est le salaire d’un médecin au Japon ?
Un médecin salarié au Japon gagne entre 7 et 12 millions de yens par an, soit environ 45 000 à 75 000 € brut/an. Ce montant peut varier selon la spécialité, l’ancienneté, et la localisation. Les médecins en clinique privée ou internationale peuvent gagner plus, mais avec des charges plus élevées.
Combien de temps faut-il pour devenir médecin au Japon ?
Le parcours classique dure 6 ans après le lycée : 2 ans de tronc commun, suivis de 4 ans de formation clinique. À cela s’ajoutent 2 ans de résidence postdoctorale obligatoire. Pour un étudiant étranger, la durée peut être allongée par l’apprentissage de la langue et les démarches administratives.